Mise à jour en cours, merci de signaler tout problème sur le discord.

Qui se cache derrière le site ?

Bonjour à tous ! Contrairement à beaucoup d’autres sites de préparation, ici il n’y a aucun secret : il suffit de consulter les mentions légales pour savoir qui je suis.

Je m’appelle Thibaut, j’ai 35 ans, je vis entre Marseille et Toulon et je suis pilote sur Challenger 605 au sein de la compagnie Vistajet.

Ai-je passé les sélections ?

Oui, j’ai passé les sélections EOPN juste après le bac, à l’époque où elles se déroulaient encore sur la base de Brétigny. Malheureusement, je n’ai pas été retenu à la commission, principalement parce que j’avais complètement négligé l’aspect militaire du parcours.
Avec une centaine d’heures de vol, je ne voyais que le pilotage… grosse erreur !
Internet n’était pas ce qu’il est aujourd’hui : il n’y avait pratiquement aucune ressource fiable, et je manquais clairement de connaissances sur le milieu militaire.
Aucun regret aujourd’hui, même si mes yeux brillent toujours quand un chasseur passe au dessus.

Pourquoi et comment avoir créé un site de préparation ?

À l’époque, je tenais un blog – un Skyblog pour les anciens – où je racontais ma vie de jeune pilote.
J’y avais commencé à décrire le déroulement des sélections, puis j’ai migré vers un site internet pour offrir des explications plus détaillées.
Avec le temps, j’ai reçu de nombreuses questions et commentaires. J’ai alors regroupé toutes les informations pour les rendre accessibles à tous.
Après quelques années, et face à la croissance du site, j’ai collaboré avec un autre site de préparation bien connu pour avancer plus vite.
Puis, comme toute bonne chose a une fin, j’ai décidé de voler de mes propres ailes afin de créer exactement le site que j’avais en tête, sans dépendre de l’approbation de qui que ce soit.

En 2023, Devenez-Pilote voit le jour : on repart de zéro, mais avec l’ambition de devenir la meilleure plateforme de préparation.

Comment le site est-il alimenté ?

Le site évolue exclusivement grâce aux retours des utilisateurs. Sans vos critiques, positives comme négatives, il n’avancerait pas.
Je m’entoure également de personnes investies qui m’aident au développement des cours en ligne. Sans elles, l’évolution serait bien plus lente, donc un énorme big up à toute l’équipe !
Étant eux-même en train de préparer certaines sélections, ils sont souvent plus à jour que moi.
Il faut comprendre que le site repose sur des retours d’expérience. J’essaie de me tenir au courant, mais entre ma vie de famille, mon travail de pilote et le site, ce n’est pas simple.
Je me “contente” de récupèrer l’information, je la vérifie puis je la mets à disposition de tous.

Quel est mon parcours aéronautique ?

Aujourd’hui, j’ai environ 5000 heures de vol.
Après l’obtention de mes licences, j’ai travaillé trois ans comme instructeur. À l’époque, le marché était compliqué : beaucoup d’instructeurs étaient bénévoles ou seulement défrayés (comme moi).
Trois ans à gagner 300€ par mois… mais heureux, car je volais et j’apprenais tous les jours.

En 2016, premier vrai job : pilote largueur sur PC-6 à Mimizan. Un avion exceptionnel, un spot parfait et une équipe au top. Le PC-6 restera mon avion de cœur : exigeant au début, mais un pur bonheur une fois maîtrisé.

Fin de saison, je poursuis ma route et signe chez Twinjet sur Beech 1900. Rien de fou, mais c’est de la ligne : passagers, cargo, évacuations sanitaires… Une vraie première expérience qui me mènera plus tard vers Vistajet.

Trois ans plus tard, besoin d’une pause. Je démissionne pour rejoindre ASF (Aviation Sans Frontières). Nouveau coup de cœur : je vole sur Cessna Caravan, en Afrique, je me pose au milieu de nulle part, j’aide les populations… expérience incroyable.

Le Covid arrive. Un mois plus tôt, j’avais passé les sélections Vistajet, et me voilà à Bangui quand le téléphone sonne : je suis pris sur CL60.
Un énorme pas en avant : passer sur jet, c’est changer de monde. De 1000ft/min sur le Caravan, je passe à 6000ft/min à 250kt après décollage.
Cinq ans plus tard, j’y suis toujours : un jour en Afrique, le lendemain en Asie, puis en Europe… une vie incroyable.

 

Pilote dans le civil : comment ça se passe ?

Le chemin est long et la concurrence rude. Se faire une place est difficile, et les contacts professionnels jouent un rôle presque aussi important que les compétences.
Contrairement à l’armée, il a beaucoup de cooptation ( du moins dans l’aviation d’affaire ), et avoir un réseau solide aide beaucoup.

L’outil MyJobGlasses est d’ailleurs excellent : parler avec des “professionnel de la profession” vous permet de vraiment savoir ce qui vous attend. Tout le monde veut être pilote de chasse… mais seuls les plus curieux savent réellement ce que cela implique. Positionnez-vous dans cette catégorie !

Concernant mon quotidien, il faut savoir que l’aviation d’affaires et l’aviation de ligne sont deux mondes différents.
Je passe l’aspirateur, je charge les bagages, j’accueille les passagers, et s’il n’y a pas d’hôtesse, je peux même servir à bord.
Le planning ? Il n’existe pas vraiment : 17 jours d’astreinte où l’on peut m’appeler n’importe quand, pour aller n’importe où dans le monde.
Bien sûr, nos temps de vol et de repos restent encadrés comme dans la ligne.

Mais un matin, vous pensez dormir en Tanzanie… et vous finissez le soir même en Inde !

Que fais-je pendant mes jours OFF ?

Pour le site, il n’y a pas vraiment de jours OFF : je reste disponible quasiment 24h/24.
Les membres du Discord le savent bien : un message, et vous avez une réponse dans l’heure. C’est intense, mais c’est aussi ce qui fait la satisfaction des utilisateurs.

Pour le reste, je suis quelqu’un de normal : papa, adepte d’ULM, barbecues, plage (vive le Sud !), bricolage…
Un peu touche-à-tout d’ailleurs, et je travaille sur un projet destiné aux candidats ALAT. Affaire à suivre !

Aurai-je des conseils ?

Que vous visiez le civil ou l’armée, rappelez-vous qu’il s’agit de métiers passion et voir la lumière 15 jours avant des sélections ne suffit pas.
Renseignez-vous réellement sur la vie qui vous attend.
Être pilote fait rêver, mais rester assis 8 heures à regarder le ciel défiler, manquer les anniversaires, les mariages… ce n’est pas fait pour tout le monde.